Dans le premier épisode de cette série de trois, je vous raconte comment j’ai découvert les relations publiques à l’Opéra de Montréal, où j’ai débuté ma carrière dans le domaine des communications et du marketing.
Cet épisode vous relate la phase 2 de mes découvertes en RP, car malgré mes succès à faire parler de l’Opéra dans la rue et du programme Opéra 18-35, il se passera plusieurs années avant que je me consacre aux relations publiques. Mes premières amours étaient le marketing et la communication et j’allais poursuivre dans cette voie encore quelques années avant de lancer NATA PR.
Après quatre années à l’Opéra de Montréal, j’ai fait un court détour dans le monde du théâtre à l’Espace Go, toujours à titre de directrice des communications et du marketing, pour retourner ensuite vers la musique chez Analekta, une des premières maisons de disques classiques indépendantes au Canada.
En tant que directrice du marketing et des communications, on m’avait demandé de m’occuper tout particulièrement de l’artiste phare de la maison : Angèle Dubeau, une violoniste classique qui connait toujours, encore aujourd’hui, beaucoup de succès au Canada. Angèle sait demeurer à l’écoute de ses admirateurs et leur offrir des concerts et des enregistrements qui leur plaisent.
J’ai donc ici continué à jeter les bases du modèle NATA en six étapes. La première étape qui consiste à déterminer pourquoi les journalistes parleraient d’Angèle Dubeau était souvent simple, car elle lançait, au cours de ces années bénies du CD, un nouvel opus par année.
J’ai rapidement compris qu’il fallait un communiqué au titre accrocheur, mais surtout relancer les médias. Envoyer un communiqué à propos d’un nouveau disque classique est une chose, mais il ne s’agissait pas des nouvelles chansons de Céline Dion!
Il me fallait fixer des objectifs et faire parfois de 4 à 10 relances avant d’obtenir le retour des journalistes. On parle ici d’une époque où il y avait encore des journalistes spécialisés en musique classique et une radio nationale, Radio-Canada qui lui était entièrement consacrée.
Les suivis et les relances représentaient une clé incroyable. C’est chez Analekta que j’ai découvert les divers points communs entre les relations publiques et la vente. Car ici aussi, pour capter l’intérêt, il fallait y consacrer des efforts et poser plusieurs gestes répétitifs.
Le téléphone était mon outil préféré. Je préparais mon message principal et mes messages secondaires, je laissais toujours des messages très courts sur les boîtes vocales en répétant mon nom et mon numéro de téléphone deux fois très lentement. La voix est une force que j’aimais utiliser, comme je le fais aujourd’hui avec le balado.
C’est aussi chez Analekta que j’ai compris qu’il était possible d’obtenir de grands reportages sur un sujet, une nouveauté. Les chants grégoriens étaient en vogue et le fondateur d’Analekta eut la brillante idée de contacter les moines de Saint-Benoît-du-Lac à moins de deux heures de Montréal pour leur proposer un projet de disque. C’était une première pour ces moines et ils acceptèrent ce projet avec enthousiasme. Le chant grégorien, tel qu’il est pratiqué par eux encore aujourd’hui, était sublime. Le disque permettait de faire découvrir leur pratique musicale à un grand nombre de personnes.
Lorsque je me suis demandé qui souhaiterait bien parler de ce projet, j’ai pensé au téléjournal et à un journaliste culturel, Paul Toutant qui, comme je le pensais, a reçu ma proposition de faire un tournage sur place pendant l’enregistrement avec grand intérêt. Il me demandait cependant l’exclusivité du reportage.
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