On nous demande parfois si nous préférons offrir nos services à des entreprises dirigées par des Européens ou des Américains.
Comme vous vous en doutez, les différences sont grandes, car les valeurs et l’éducation diffèrent largement entre les deux continents.
Nous n’avons pas de « préférence » à proprement dit, mais nous avons cet avantage à l’agence de connaître et de comprendre ces deux cultures.
différentes.
J’ai plutôt envie de partager avec vous dans cette baladodiffusion les aspects de leur culture et de leurs croyances face au travail et aux pratiques commerciales que nous aimons de chacun d’eux.
La communication
J’aime tout particulièrement ne pas avoir à expliquer nos services à une entreprise européenne ni à les convaincre ni à leur démontrer l’efficacité de nos stratégies.
Nous travaillons surtout avec des compagnies dirigées par des Français et des Allemands en ce moment, mais il en va de même, selon notre expérience, des Espagnols, des Suisses et des Anglais. Ce que nos amis français appellent « la comm » est une évidence pour eux dans tout bon plan marketing : un incontournable. Lorsqu’ils choisissent de travailler avec nous, la mise en œuvre des stratégies est ce qui prime, ils croient déjà aux résultats.
Pour des Européens, communiquer sur un produit ou un service – et cela bien avant l’avènement des médias sociaux – a toujours été crucial. Nous n’avons donc pas à les convaincre, comme nous le faisons souvent avec des entreprises américaines, de l’importance d’investir dans des messages clés, de diffuser des communiqués en continu, de développer une stratégie de communication annuelle.
Droit au but
Nos amis américains, quant à eux, n’ont pas une minute à perdre : le temps, c’est de l’argent. Alors, jamais de longues réunions à débattre de nos choix éditoriaux ou des mille possibilités qui s’offrent à eux. J’ai mis du temps à comprendre que les longues réunions ou les échanges avec nos amis français ne représentaient pas une perte de temps, loin de là! Nos amis français aiment les rencontres où l’on discute, car c’est souvent lors de ces débats professionnels que des idées exceptionnelles émergent. Il faut laisser le temps faire son œuvre.
Pour un Américain (je l’avoue, pour moi aussi, qui suis de culture canado-française), j’avais l’impression de perdre mon temps dans certaines de ces rencontres. Mais j’ai bien compris après toutes ces années comment tirer profit de ces échanges. Un échange important d’information circule, c’est aussi une formidable occasion de mieux connaître les dirigeants, les partenaires et les entreprises.
Les Américains prennent souvent plus rapidement des décisions et avancent, quitte à revoir rapidement leur stratégie en cas d’échec.
Un véritable partenaire
Pour les grandes entreprises américaines, les agences sont toutes interchangeables. Si les résultats ne répondent pas aux attentes, on passe au prochain numéro. Nous sommes considérées comme des services.
Nos amis européens, quant à eux, aiment développer des partenariats. Les relations d’affaires que nous entretenons avec eux peuvent mettre plus de temps à se déployer, les investissements monétaires sont souvent graduels (on commence par des opérations à petits budgets avant de sortir l’artillerie lourde). Les Américains, eux, vont rapidement déployer des budgets de relations publiques importants. Il n’y a pas ici de meilleure recette, mais je dois dire que j’ai un faible pour le développement de partenariats s’inscrivant dans le temps.
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